Une année défi attend Narimène. Elle a décidé de se lancer dans sa carrière de chanteuse lyrique en prenant une mise en disponibilité dans l’enseignement. Le temps presse, sa passion omniprésente et la peur de passer à côté de son destin… Narimène sera confrontée à de multiples obstacles avec des sacrifices, un risque financier. Mais à l’image des rôles qu’elle interprète, Narimène est une jeune femme passionnée et audacieuse qui ose, fonce, bouscule nos repères et préjugés

Fin de journée. Quartier populaire de la Mosson à Montpellier. Le tramway s’arrête à l’arrêt d’un petit centre commercial, des voyageurs descendent.
La boulangerie « Le pain d’or » est éclairée, des personnes s’agglutinent à l’intérieur dans l’espace snack. Nourdine, le créateur et l’animateur des soirées « Dites-le avec un livre » lance la soirée. Karim se lève, présente un livre déterminant dans son parcours de vie, les participants l’écoute attentivement, quelques clients s’arrêtent plus longuement.

Dix épisodes de 4 minutes pour cette série web avec un personnage par épisode qui nous expose le récit d’un livre qui l’a marqué et s’expose en nous dévoilant des pans de sa propre vie.
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À la boulangerie snack « Le pain d’or » dans le quartier de la Mosson à Montpellier, deux fois par mois la culture s’invite entre les baguettes et les canettes de coca, on cause de Monte Cristo, Oscar Wilde, Saint Exupéry, Tolstoï... Ils s’appellent Hassan, Latzeg, Sonia, Hakim, Julien, ils sont clients de la boulangerie et le temps d’une soirée, chacun a dix minutes pour parler de leurs romans préférés, de l’impact qu’ils ont eu sur leur vie, leur parcours. À la fin de leur intervention, le livre est aussitôt donné à celui ou celle qui a été touché par sa présentation. Le livre, vecteur d’échanges, de solidarité, de partage, de lien social. Un documentaire enthousiasmant, renversant tous les préjugés.

Documentaire réalisée par Virginie Berda

« Café catho », « café solidaire », « tiers-lieu », les noms ne manquent pas pour ces initiatives qui fleurissent depuis quelques années, le plus souvent dans les grandes villes.
A Ménilmontant, le Dorothy Café ouvre chaque jour grand ses portes sur le quartier, pour tous ceux qui ont besoin de réconfort, d’échange, de partage, d’idées ou de débat. À l’image d’une grande intellectuelle catholique américaine : Dorothy Day, les fondateurs de ce café insolite mettent en pratique les évangiles, et plus précisément les béatitudes, qui recommandent à tous de prendre soin de son prochain. Ce film propose le double portrait du lieu et de son inspiratrice.

Ce film est un voyage dans la langue et dans la culture occitane. Autour d’enseignants, de familles, de jeunes ou d’artistes engagés dans sa transmission, il revisite l’histoire contrariée de l’occitan mais aussi les pistes d’espoirs. Pourquoi inscrire ses enfants dans une calandreta où l’on apprend l’occitan ? Qu’il y a-t-il dans une langue qui peut en enrichir une autre ? Des questions universelles qui peuvent-être posées à travers l’existence d’une langue régionale.

Acteur majeur du mouvement de la Figuration Libre dans les années 1980 et figure incontournable de la scène artistique française, Hervé Di Rosa s’est engagé dès ses débuts dans la reconnaissance et la promotion de l’art modeste, qu’il définit lui-même comme « proche de l’art populaire, de l’art primitif, de l’art brut » tout en ne s’y réduisant pas. Il a, depuis, rassemblé des quantités de livres, bandes dessinées, fanzines, figurines ou jouets qui influencent sa propre pratique d’artiste, tout comme les œuvres, objets et savoir-faire qu’il glane lors de ses voyages autour du monde.

Le film Les Mondes d’Hervé di Rosa est un voyage dans les différentes pratiques et dans la tête d’un artiste hors norme. Un voyage à la fois spatial et temporel qui nous emmène à Paris, Sète et Lisbonne et déroule, par petites touches, les grandes étapes de la vie de l’artiste : son œuvre et ses collections que l’on découvre dans son atelier et à la faveur d’une exposition importante à La Maison rouge à Paris ; la création avec l’artiste et collectionneur Bernard Belluc du Musée International des Arts Modestes à Sète, sa ville natale.

On accompagne aussi Hervé Di Rosa à Lisbonne où il réside depuis quelques années et réalise, dans une fabrique traditionnelle, des œuvres en céramique. Le Portugal est la 19e étape du tour du monde qu’il a entrepris au début des années 90 et qui lui a permis de collaborer avec les artisans les plus divers.

Été 2002, centre de rééducation de Palavas les Flots, face à la mer. Mimi, 12 ans, discute dans sa chambre avec ses copines, elle leur fait une démonstration du fonctionnement de la poulie de l'appareil qui lui enserre la tête et lui allonge la colonne vertébrale. Face à cette démonstration
surréaliste, ses amies s'exclament, grimacent, la plaignent.
Mimi rit, en rajoute dans le scénario d'un flm d'horreur.

Mimi quitte ses amies, elle détache la poulie, garde seulement la ferraille vissée sur sa tête, elle entre dans la salle de bain, se coiffe comme elle peut, passe la brosse à cheveux entre les vis, se parfume généreusement.
Elle quitte sa chambre, traverse les longs couloirs du centre dans un bruit métallique. Mimi entre dans la salle polyvalente où la fête bat son plein. Mimi avec son corps harnaché, danse agilement, la lumière des spots éclaire par fash sa silhouette en mouvement.

Printemps 2017, centre d'Ajaccio, appartement Mimi. Mimi écoute de la musique à fond tout en s'affairant dans son salon, jure de temps en temps face au désordre. Elle n'a plus l'appareillage de ses 12 ans. L'appartement est décoré de tableaux aux tons naïfs, de multiples photos de Mimi enfant tapissent le mur, un ordinateur trône sur son bureau, des dvd jonchent le sol.

Mimi se coiffe rapidement, jette un dernier coup d'œil à la pièce encombrée, prend ses clefs et sort. Dans le couloir, elle débranche son fauteuil électrique chargé. Mimi se hisse sur le fauteuil équipé de phares et de multiples gadgets.

Ecole Primaire Soeur Alphonse d'Ajaccio. Mimi gare son fauteuil devant l'école. Un groupe de fllette l’appelle. La sonnerie retentit. Mimi guère plus grande que les enfants entre avec eux dans la salle de classe, un petit groupe d'enfants la rejoint dans un atelier qu'elle anime.

Aujourd’hui, Mimi est devenue indépendante. Quinze ans se sont écoulés depuis l'été de ses 12 ans. Tout un chemin fait de réussites, mais aussi d'obstacles, toujours plus difficiles à franchir avec le handicap, le corps fardeau de Mimi. Des rêves en moins, une réalité difficile, mais pleine
de ressources, elle a toujours des projets et une énergie incroyable.

Mimi à des âges clés de sa vie : 12 ans, 17 ans, 19 ans, 26 ans, entre centre et lycée, orientation et premier travail, activités créatrices et gestion de son budget, amourette et chagrin d'amour...

« La vie de Mimi » : Passé et présent s'emboîtent pour montrer tout le chemin parcouru.

Au sein du Service Pénitencière d'Insertion et de Probation de Montpellier, Joffrey, 24 ans suit un parcours de libération sous contrainte avec trois ex-détenus. Un dispositif innovant pour éviter la récidive. Après une enfance entre foyers et placements, deux ans d'enfermement, la liberté pour Joffrey est fragile, chaque jour est un combat personnel pour la conserver.
À travers le chemin de Joffrey, le film nous montre de l’intérieur toute la complexité de la réinsertion à la sortie de prison ainsi que le travail peu connu du SPIP en milieu ouvert.

L’existence quotidienne est rythmée par les activités et les flux économiques qui pèsent de tout leur poids sur les travailleurs. Dans ce monde en surchauffe, des entrepreneurs, des salariés, tentent de trouver des solutions alternatives.

Au cœur de quartiers, villes et régions, des initiatives voient le jour, discrètes, concrètes, créant de la valeur, des emplois et du lien social. Dans un climat économique, politique et social déprimé, des porteurs de projets inventent, malgré tout, une dynamique inattendue. Au cœur du système, des entrepreneurs bougent et provoquent de l’intérieur des évolutions marquantes.

Ces utopistes de l’économie moderne ne sont pourtant pas de doux rêveurs. Leurs actions se situent au cœur des réalités contemporaines. Les voies qu’ils explorent nous invitent à repenser les logiques économiques. Leurs succès sont la preuve que cela est possible. C’est ce mouvement encore peu visible mais actif que ce film se propose de mettre en scène, d’accompagner, de cristalliser.

Grand prix documentaire - Festival Traces de Vies - 2015

À cru, c’est, à la fois monter sans selle et prendre le risque de parcourir un chemin sur une monture non équipée et par conséquent prendre le risque d’accroître la chute.

À cru, c'est aussi la forme passée du verbe croire : à un fantasme pour les uns, à un délire au sens clinique pour les autres, dont on est revenu.

Ce film visite à la fois des moments de réalité où le vécu de la folie a transformé la vie et des moments de fictions imprégnés de sa présence.
Un côtoiement, ou réalité et fiction tendent à être poreux et à se contaminer l'un et l'autre.
Une expérience cinématographique qui souhaite approcher son sujet dans le cœur même de sa construction narrative.
Une étrangeté, une perte de repère, une déstabilisation peut-être qui poussera le spectateur à s'interroger sur les représentations qu'il a de la folie et des personnes qui la vivent ou l'ont vécue.

Un port, sa forêt de mâts, ses coquilles sagement alignées...

Port d'attache et porte vers un ailleurs en déplaçant son « chez soi ».
Sur les pontons, il y a Patrick, Jean-Paul et Frank.

À chacun ses aventures, au bout du port ou au bout du monde...

Un film documentaire de Marie-Christine Fourneaux

Piquée sur les grands causses, au bord de l'A 75, l'aire de l'Aveyron accueille trois millions de visiteurs par an. De quoi narguer le château médiéval de Sévérac juste en face!
Vitrine moderne du département, l'aire est un petit univers en soi où l'on ne fait que passer, le temps d'un plein et d'un café.
Ce qui n'est qu'une étape devient cette fois notre destination. Embarquement pour un voyage immobile d'un an dans l'aire de l'Aveyron. Avec ceux qui passent et ceux qui restent, on fait le plein d'ordinaire.

Beaucoup de gens sont partis de Trilla, ce village perdu aux pieds des Pyrénées. Seuls les sangliers sont de retour et on n’arrive plus à en abattre suffisamment. Envahies par les mauvaises herbes, les parcelles sur lesquelles s’alignaient jadis les vignes se transforment en forêt. Depuis trente ans, Trilla connaît le déclin. Avec la crise, le village a perdu une part de son âme. Les habitants qui restent ici semblent rongés par l’échec et la méfiance. Ils ne sont guère que soixante qui se croisent chaque jour dans les ruelles lorsque le soleil est au plus bas et parlent les uns des autres derrière leurs volets clos. Certains ont plus d’espoir que d’autres, quelques jeunes restent là, chacun à son histoire.

Depuis 40 ans, dans ses ateliers grenoblois, Jean-Pierre Beauviala invente avec et pour les cinéastes des caméras qui ont changé les façons de "faire du cinéma".
Aujourd'hui, le marché est saturé de nouveaux outils. La révolution numérique a fait son chemin. Le cinéma abandonne peu à peu la pellicule et perd de sa dimension artisanale. Et pourtant Beauviala continue d'inventer. À quelle utopie reste-t-il fidèle ?

Dans une ville où les campagnes électorales peuvent prendre des allures de cirque ou de carnaval, Rio année zéro décrypte la violence et l’absurdité d’un pays en pleine croissance.

Alors que le Brésil doit recevoir, en 2014, la prochaine Coupe du Monde de football, et les Jeux Olympiques en 2016, notre film questionne des phénomènes persistants, liés à une corruption généralisée et tentaculaire.

Après plusieurs années de fermeture, le cinéma du quartier de Celleneuve à Montpellier rouvre ses portes. En face, un salon de coiffure accueille une clientèle nombreuse et hétéroclite. A chaque nouvelle programmation, c’est l’occasion pour coiffeurs et clients de causer cinéma.
Au fil des coupes et des brushings, histoires de vie et histoires de cinéma s’entremêlent, se font écho. Pour le jeune Nathan, le film Blood Diamond, le renvoie à son départ précipité de Côte d’Ivoire. Eva, ex-championne tchécoslovaque de patinage artistique, se souvient des cours de cinéma donnés par son professeur : Milos Forman. Marion, souffrant d’une maladie psychiatrique, ne maîtrise pas le scénario de sa vie, le cinéma devient alors un refuge...

Ancien réfugié politique chilien, Porfirio, non-voyant depuis un accident lié à son engagement, revient au Chili pour la première fois après 30 ans d'exil en France.
Filmé par sa nièce et guidé par sa fille, il part, espérant trouver une confirmation à son parcours.

D’un bout à l’autre du continent prolifèrent des communautés débordant de créativité, où les artistes n’obéissent qu’à une seule règle : « Fais-le toi-même! » (Do It Yourself !). La scène underground est par essence mouvement, rencontre et aléas. Un artiste dans un atelier, une ville ou un événement nous fait découvrir un autre artiste, une autre ville, un autre événement. Rien n’est vraiment organisé, ou l’est au dernier moment. Une dérive territoriale au fil du désir des personnes et à travers leurs créations.

D'après le célèbre psychiatre François Tosquelles qui avait fait de l'hôpital de
Saint Alban en Lozère un haut lieu de la psychiatrie avant-gardiste et humaniste :
« le premier droit de l'homme est le droit au vagabondage ».
Salah, grand lecteur de Rimbaud est l'une de ces âmes vagabondes, son chemin croise patients et pèlerins de St Jacques de Compostelle, il circule librement au sein du domaine, du pavillon à la rivière, entre délire et réalité, entre soins psychiatriques et retours chez lui.

Ils avaient vingt ans. Ils voulaient « vivre autrement », vivre loin de la folie des hommes, vivre en harmonie avec la nature.
Pour cela, Sam, Manu, Florent et Timothée avaient choisi l'apiculture et j'avais filmé leur désir, leur rage, leur engagement mais aussi leur naïveté alors qu'ils terminaient leur 1ère année de formation.
Dix ans plus tard ils sont apiculteurs. Dix ans plus tard, ils composent avec les contraintes économiques, familiales, font face à la mortalité toujours plus grande des abeilles et, déjà, sans le savoir, inventent une nouvelle ruralité.
Ce film se glisse entre le rêve et la réalité... Entre miel & terre.

En septembre 1967, à l’annonce de son embauche dans une entreprise d’électronique de Montpellier une jeune femme décide de tenir le journal de sa vie à l’usine, elle le tiendra jusqu'à son licenciement en avril 68.
Plus de quarante ans après, qu'est-elle devenue ? Le journal n’est pas signé et laisse libre cours à toutes les hypothèses.
Un film enquête pour retrouver l’inconnue du journal avec en chemin de multiples rencontres.
Anciennes ouvrières de l’entreprise, étudiantes Mao, journalistes et syndicaliste de l’époque s'approprient le journal, se souviennent et nous livrent des pistes de recherche.
Ce sont aussi des archives de portraits d’ouvrières filmées à la même période, des visages de femmes anonymes d’aujourd’hui qui construisent au fil du film un portrait de notre inconnue.
Une enquête faite de doutes et de rebondissements, une plongée dans une époque charnière aux fortes résonances contemporaines.

Artiste autodidacte, Mattt Konture est depuis plus de vingt cinq ans la figure emblématique d'une bande dessinée qui interroge ses propres codes, sans relâche, pour toujours se renouveler, être en mouvement. Parti de Lozère pour Paris à l'âge de dix-sept ans, il participe activement à l'ébullition ambiante qui voit émerger toute une génération de dessinateurs, graphiste et musicien de rock qui, non seulement invente de nouvelles formes, mais décident aussi de prendre en main leur propres destinées en dehors des circuits traditionnels de l'édition et de la distribution. Fais le toi même!

Prix du meilleur documentaire 2012 des Télévisions Régionales Européenne ( CIRCOM )

La plage et son ballet de corps avec ses rituels, ses normes, ses codes d'installation.
La société plage et ses différentes tribus décryptées par le sociologue Jean Didier Urbain.
La plage de Francis avec ses multiples trésors, la plage de Vertu, choyée et adulée, la plage de Gisèle et ses petits riens...
La plage et ses corps, les corps qui parlent, parchemin de toute une vie...
Le corps siliconé de Sabrina, le corps accidenté de Thierry, le corps d 'Armand aux rondeurs mal assumées…

Après Bages-Sigean à la rame, la nouvelle odyssée du duo, qui quelque part entre Bouvart et Pécuchet et les Pieds Nicklés, offre son double regard, drôle, mais tendre, sur les habitants des alentours de Gruissan.
Si leur Vendée-Globe tourne court les deux compères conservent leur sens de l'autodérision.

La tour d’Assas, vertigineuse et délabrée, constituée de 22 étages, village vertical de 800 habitants dont 95 % d’origine marocaine. Au rez-de-chaussée, la conciergerie avec Mr Ait Mansour, pilier social et humain de la tour. En face, le local des pompiers, avec des écrans de surveillance qui nous livrent une vision virtuelle du quotidien des habitants. La tour et ses abords, terrain de jeu de Yassine, Hicham, Mourad… La tour avec ses jeunes ; Louhou, Laziza, Rachid, Karim … qui se souviennent, évoquent leur attachement à ce lieu, s’interrogent sur leur identité. La tour et tous ses problèmes de dysfonctionnements permanents que l’association des locataires essaie de résoudre en défendant les droits de chacun. La tour déserte et silencieuse, tour fantôme quand, fin juin, ses habitants retournent au pays

On l’appelle l’étang, ou le bassin, ou la lagune. Mais c’est bien d’une petite mer aux eaux salées dont il s’agit, aux courants violents qui autrefois faisait partie de la grande mer méditerranée quand la ville de Sète était une île.
Cinq femmes d’horizons différents portent un regard singulier et profond sur l’étang de Thau. Un lieu dont elles aiment la beauté rugueuse et qu’elles contribuent à faire vivre chacune à leur façon, malgré les difficultés qu’elles affrontent au quotidien.

C'est un lieu rescapé, qui aurait tourné le dos à tout ce qui fait «la vie moderne». Peu de routes, peu de constructions, peu d'activités. Des gens singuliers, amoureux de leurs terres qui ne le leur rendent pas forcément, aventuriers en eaux peu profondes et raconteurs d'histoires ne se donnant pas au premier venu. Coincé entre la mer et les collines des Corbières, traversé par une voie ferrée, ignoré des grands axes, à peu près épargné par la frénésie immobilière et dédaigné par les touristes, l'étang de Bages est comme un paysage survivant. Personne ne s'y est encore intéressé, c'est sa grande chance. Nous l'avons sillonné en tous sens, embarqués sur un canoë qui nous faisait glisser d'une histoire à l'autre. C'était le meilleur moyen d'entrer en contact, de sentir la nature, et de réaliser un journal de voyage pour de vrai. C'est un film d'amis qui partagent un endroit perdu, très près de tout.

Dans les années 70, de jeunes Français ont lutté contre l'Espagne franquiste avant de passer, pour certains d’entre eux, à l’action – directe – anti-capitaliste. Certains d’entre eux payent encore aujourd’hui par des années de prison les actes illégaux commis au nom d’idéaux révolutionnaires Trente ans plus tard, Joëlle, Jacques, Jean, Yves, Jean-Marc et d’autres militants assument leurs actions devant la caméra de Pierre Carles et Georges Minangoy.

Ils sont quatre : Emmanuel CHAMBOREDON, Samuel LEPELTIER, Florent MAUGEAIS et Timothée MAZILLE. Dés les premières minutes, installés à leur côté dans leur voiture comme dans leur quotidien, ils vont devenir pour nous Manu, Sam, Flo et Tim.
Ils ont entre 22 et 23 ans et ont intégré une formation pour construire leur rêve : devenir éleveur d'abeilles et producteur de miel.

Ce film animalier est une fiction documentaire. C’est une histoire dynamique qui raconte une aventure moderne. Les acteurs sont des animaux. Nos vedettes sont les cafards, les écureuils, les pies, les scorpions, les gendarmes et les étourneaux.
Il sera tourné à Montpellier, une ville moderne, un univers de citadin où la vie animale foisonne. Il s’agit de découvrir la vie secrète qui se cache dans l’agglomération au cours des quatre saisons. Observer les rapports entre l’homme et l’animal dans un milieu urbain. Percer certains mystères qui n’ont jamais été vus jusqu’ici.
Ce film propose une réflexion très actuelle sur l’environnement de nos villes.

Maputo (Mozambique) : D.THERON et sa compagnie de danse sont venus de France pour rencontrer la compagnie nationale de chant et de danse du Mozambique, menée par A. CUVILAS.
La réalisation d'un travail chorégraphique commun est envisagée, nous sommes là pour filmer l'échange. Mais rien ne se passe... Contre-temps est la chronique de l'échec d'une rencontre entre deux créateur, et d'une certaine manière entre deux continents.

Trois femmes se retrouvent autour d'un projet citoyen : offrir un espace, un moyen de subsistance à des personnes démunies, à travers le quotidien d'un jardin à Nîmes

En Mars 1947, deux mille insurgés malgaches s’opposent à la présence coloniale française.
Il aura fallu cinquante ans avant que les écoliers malgaches n’aient un cours sur cette terrible répression longtemps occultée.